Le tourisme durable

Au niveau du tourisme en général, les enjeux contemporains sont ainsi nombreux et différents. D’abord, au niveau des touristes, il faut les responsabiliser sur les aspects environnementaux et sociaux afin qu’ils n’abîment pas l’environnement ou limiter les dégâts. Ensuite il faut les sensibiliser au contexte culturel différent du leur : il ne s’agit pas d’importer sa propre culture mais d’en découvrir une nouvelle et donc d’accepter les différences, les coutumes, les traditions. Il faut trouver une solution pour allier vacances à prix raisonnable et respect de l’environnement. Or, il est souvent commun de trouver des lieux de vacances « écologiques » mais plus onéreux. Ce concept à un nom : Le tourisme durable. Cette expression décrit généralement toutes les formes de tourisme alternatif qui respectent, préservent et mettent durablement en valeur les ressources patrimoniales (naturelles, culturelles et sociales) d'un territoire à l'attention des touristes accueillis, de manière à minimiser les impacts négatifs qu'ils pourraient générer.

Comment les clients réagissent-ils face à cette situation ? Sont-ils prêts à payer plus pour un tourisme plus responsable ? N’est-ce pas une forme d’hypocrisie ?

Tout d’abord quelques chiffres :
- Tourisme = 5% du total des émissions de gaz à effet de serre au monde

- L'aviation = 40% des émissions du tourisme et le transport routier = 32%

- L'hébergement = 21%

Pour revenir au coût et aux intentions, selon une étude canadienne, on remarque que 60% des personnes interrogées ne seraient pas prêtes à payer plus cher pour un produit ou un service dit «durable». Par ailleurs, parmi les 40% en accord avec ce principe, une majorité (78%) est encline à payer de 1% à 10% de plus. Ainsi, les concepts de tourisme solidaire, équitable, responsable restent des mots nombreux pour une seule réalité qui reste encore très théorique éloignée de la pratique.